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Deuil suite au suicide d'un proche

Le mot « deuil » vient du verbe latin « dolore » qui signifie « s'affliger ». Faire son deuil, c'est donc surmonter son affliction. Pour comprendre le processus de deuil, il faut avoir à l'esprit que l'être humain est un être d'attachement. Sans attachement, pas de possibilité de vie. La vie est une succession d'attachements et de séparations, de naissances et de morts. La mort s'y inscrit donc naturellement. Mais le deuil après le suicide d'un parent, d’un frère, d’une sœur, d'un(e) conjoint(e) ou d'un(e) ami(e) est un deuil à part. Tout comme, le suicide d'un enfant –de son enfant, celui à qui on a donné la vie-  est une réalité inconcevable et constitue une épreuve particulièrement douloureuse.

Tous les proches du disparu sont concernés après un suicide, que ce soit dans le milieu familial ou social. Ils sont tous dans l'obligation de faire face à ce deuil singulier.

A la question : « Vais-je m'en sortir ? », la réponse est  « Oui ». Le chemin est escarpé, long, difficile, mais la souffrance finira par s'apaiser même si jamais elle ne disparaîtra.  Plus le travail réalisé sur soi-même après le drame est important, plus rapide sera le retour à un état psychologique acceptable et mieux, les inévitables passages difficiles seront maîtrisés. Il est bon de rappeler que la fin d'une vie n'est pas la fin de la vie. La vie reste là.  Il faut maintenant accepter l'aide appropriée et efficace pour pouvoir continuer sa progression personnelle. Faire son deuil, ce n'est pas « tourner la page », c'est parvenir à admettre la mort de l'être cher, tout en intégrant au plus profond de soi sa présence intime.

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